Ah, le premier article du site ! Le premier contenu dynamique, où ici il est question de parler un peu de son retour d’expérience, de s’exprimer comme dans un livre ouvert (;-)) indépendamment des autres pages qui paraissent peut-être un peu trop formelles.
Il me semblait important, en tant qu’auteur en devenir (à l’heure où j’écris ces lignes, mon livre n’est pas encore publié au sens propre du terme) et en tant que gérant de maison d’édition (ça non plus, ça n’est pas officiel) de raconter un peu l’histoire derrière les Éditions Gorfou, pour que vous compreniez, au final, qu’il n’y a rien d’extraordinaire.
Tout a commencé en 2018, lors d’un voyage au Japon. En réalité, je pourrais remonter à plus loin, mais l’envie d’écrire un roman n’est apparue qu’à cette année-là.
J’étais sur les traces d’un officier français qui était plus populaire là-bas que dans mon pays natal. Certains le connaissent d’ailleurs déjà parmi celles et ceux qui ont déjà vu le film Le Dernier Samouraï de Edward Zwick. Le personnage principal, Nathan Algren, aurait été inspiré dudit officier français : j’ai nommé Jules Brunet.
J’avais entendu parler de Jules Brunet pour la première fois autour de 2012 lorsque je me renseignais sur un sabreur qui avait vécu à la fin du dix-neuvième siècle, dont la notoriété est relativement répandue (peut-être pas autant que Miyamoto Musashi ou Oda Nobunaga, mais tout de même !), j’ai nommé Hijikata Toshizo.
Le lien entre les deux hommes est le suivant : sur la page wikipédia française de Hijikata Toshizo, à l’heure d’aujourd’hui, nous pouvons encore lire :
Dans un post-scriptum intéressant à propos de son implication dans la guerre du Boshin, l'officier français Jules Brunet fait l'éloge du vice-commandant Hijikata. Louant sa capacité de leader, il indique que s'il avait été en Europe, il aurait certainement été promu général.
Pour avoir fait des recherches assez poussées, mais peut-être pas assez, sur les deux personnages, je n’ai trouvé nulle trace dudit post-scriptum, mais cette phrase m’a donné à elle seule l’idée d’un roman où je pourrais raconter une amitié, factice fût-elle, entre deux hommes différents qui œuvrent pour un but commun.
Ainsi l’idée d’écrire Un pétale dans la braise a germé dans mon esprit.
Après un premier jet assez brouillon en 2018 dans le cadre du Nanowrimo et après 3 ans à procrastiner la récriture, je me suis finalement relancé dans celle-ci, en 2022. Et après avoir prospecté des maisons d’édition dont seules les maisons d’édition à compte d’auteur m’ont répondu positivement, j’ai pris la décision de m’autopublier, comme cela semble être à la mode chez certain. J’ai même un grand-oncle qui s’autopublie depuis plus de 20 ans, alors…
Étant ingénieur en informatique de formation comme de profession, je me suis inspiré de certains travaux sur Internet et j’ai tiré parti de certains outils assez velus afin de faire de la mise en page propre. À ce moment-là, je me suit dit que faire imprimer un livre devait être à la portée de tous. Il n’y a plus qu’à ! Il reste à trouver certaines compétences autour de soi, comme la capacité de faire de belles couvertures (les miennes sont… sommaires, n’est-ce pas ?) mais pour le reste, c’est à portée.
La première étape sera de proposer un livre numérique de un pétale dans la braise. Je compte le proposer gratuitement afin de voir si l’ouvrage plaît, mais la valeur perçue pourrait en prendre un coup ; qui penserait qu’un livre de 0 € serait de qualité ? Peut-être qu’une étude de marché s’impose ?
Ensuite, si je vois que l’ouvrage plaît d’une façon ou d’une autre, je partirai sur une version imprimée, avec une couverture faite par un(e) professionnel(le). Mais pour le moment, étant donné que c’est ma première tentative, je préfère mesurer les risques à ma manière.
Tout cela sera documenté dans le processus de fabrication.